Le comprendre le fonctionnement d’un véhicule est très important. Notre comportement au volant en découle fortement. En quoi comprendre le fonctionnement d’un véhicule, permet d’améliorer notre conduite?
Le Moteur thermique ou le moteur à combustion interne, c’est le nom donné car on va utiliser la chaleur pour faire tourner le moteur afin de contribuer au bon fonctionnement du véhicule.
Il y a trois éléments essentiels pour faire tourner le moteur :
L’ensemble de ces trois éléments créent « une combustion », celle-ci est contenu dans un cylindre qui est comprimé par un piston. De plus, ce même piston actionne « le vilebrequin », ensuite le volant moteur, l’embrayage, la boîte de vitesse, les cardans puis les roues.
Le mélange air et essence ce fait en amont dans le conduit d’admission puis dans les cylindres. Avant ça, l’air passe par un filtre à air afin d’éliminer les impuretés qui gêneraient la combustion.
L’essence est pompé du réservoir, passe par le filtre à carburant puis est ensuite transmis dans le conduit d’admission par les injecteurs.
ATTENTION ! Le parcours de l’essence dans le moteur, peut accumuler de la calamine dans le circuit de motorisation mais aussi dans la chambre à combustion. Cela crée de l’encrassement dans le moteur, ce qui bouche les durites, les injecteurs, la vanne EGR, le filtre à particules. Ceci dégrade les performances moteur et l’use plus rapidement.
Bien entretenir son moteur est très important pour le fonctionnement du véhicule !
L’importance des tours/minute lorsqu’il s’agit de performances optimales du véhicule :
Le régime moteur est le nombre de tours que le vilebrequin fera en une minute. Plus le régime est élevé, plus la voiture roule vite et plus le moteur fonctionne fort. Si le moteur tourne au régime maximum pendant une longue période, il s’usera rapidement en raison de la chaleur. Les engrenages de la transmission et de l’embrayage ralentissent le moteur à chaque changement de vitesse.
Dans le but, que le moteur ne tourne pas constamment à haut régime.
« ASTUCE » La boîte de vitesse sert à utiliser le rendement du moteur, de tel sorte à ce que le moteur ne tourne pas régulièrement à plein régime. Un bon style de conduite ce qui signifie que les rapports de vitesse sont passés entre 1 500 et 2 000 tr/minute ce qui réduit la consommation de carburant et permet à ce que le fonctionnement du véhicule reste intacte.
Le bon fonctionnement d’une transmission manuelle dépend de composants tels que le vilebrequin et l’embrayage. Le vilebrequin se trouve dans le moteur du véhicule et tourne en fonction de la mise à feu des cylindres. Plus le moteur d’un véhicule a de chambres ou de cylindres, plus il produit de puissance sous forme de couple. Le vilebrequin transmet ce couple ou force de rotation à la boîte de vitesses. Ils sont reliées au moteur au niveau du carter d’embrayage. L’actionneur, à son tour, transmet ce couple à l’arbre d’entraînement et au différentiel. Le différentiel contient une simple transmission, qui permet de transférer progressivement la puissance générée par le moteur aux roues.
L’embrayage joue un rôle important dans tout ce processus. Lorsque le conducteur démarre la voiture et retire son pied de la pédale d’embrayage, la voiture avance. Lorsque le conducteur doit s’arrêter, il appuie sur la pédale de frein puis sur l’embrayage, en relâchant l’accélérateur. Cela désengage l’embrayage et empêche la transmission de tourner, ce qui arrête le véhicule.
Le conducteur exerce une force sur la pédale de frein, cette force est ensuite transmise au cerveau frein. Le cerveau frein va ensuite l’amplifier, puis la transmettre à son tour au mètre cylindre. Le mètre cylindre va convertir cette force en pression hydraulique. Cette pression hydraulique sera transmise par le liquide de frein via des canalisations solides et flexibles. La pression hydraulique pousse les plaquettes de freinage sur le disque de frein. Le frottement des plaquettes sur le disque de frein exerce une force de freinage, cela provoque le ralentissement de la rotation des roues.
Pour pouvoir circuler, les véhicules doivent maintenir le contact avec la chaussée. Les éléments qui permettent cela sont les pneus, ainsi que les amortisseurs. Si l’un de ces éléments est en mauvais état, le risque de perte d’adhérence du véhicule est fortement augmenté. Pour lutter contre ces dangers de perte de motricité, les constructeurs automobiles intègrent désormais un certain nombre d’aides à la conduite. C’est notamment le cas de l’ESP, ou Electronic Stability Program, un outil d’aide à la conduite. Il aide à corriger les trajectoires du véhicule lors de virages mal négociés ou en cas de perte de contrôle du véhicule dans le but d’améliorer le fonctionnement du véhicule.
L’ESP, pour Electronic Stability Program, a été développé par Bosch pour les constructeurs automobiles Mercedes-Bentz et BMW dans les années 1990. Introduit par la Commission européenne comme une aide à la conduite essentielle pour rendre le trafic plus sûr depuis 2007. L’ESP permet d’ajuster la trajectoire après un véhicule en agissant sur les freins ainsi que sur le couple moteur toujours dans le but d’agir sur le fonctionnement du véhicule. Cette action de l’ESP sur les roues peut ainsi empêcher le dérapage.
Par conséquent, l’ESP participe activement à la prévention d’accidents graves ou de décès.
En effet, ce système fonctionne grâce à une multitude de capteurs placés dans le véhicule, aidant à détecter la moindre perte d’adhérence. Si le système détecte la moindre perte d’adhérence, il s’enclenchera automatiquement. Il permet de ralentir la rotation d’une ou plusieurs roues pour conserver une bonne trajectoire.
Ainsi, en cas de dérapage latéral, le système ESP freinera la roue arrière située à l’intérieur du virage pour maintenir le véhicule droit. A l’inverse si le véhicule est dépassé, l’ESP va freiner la roue extérieure située devant le véhicule. Si ces premières actions entreprises par l’ESP ne suffisent pas à corriger la trajectoire du véhicule, le système d’aide à la conduite freinera la seconde roue (extérieur arrière pour les passants et intérieur avant pour les passants), pour faire pivoter le véhicule. Enfin, si toutes ces actions ne suffisent toujours pas à stabiliser le véhicule, l’ESP peut contrôler la manette des gaz en accélérant ou en ralentissant au besoin.
Afin de fonctionner correctement, l’ESP intègre certains capteurs et dispositifs spécifiques au fonctionnement normal de ce système d’aide à la conduite qui prend une place de plus en plus importante dans le code de la route, notamment :